Pour visiter les îles de l’est de l’archipel, il faut partir de Longue-Pointe-de-Mingan (LPDM). Pour visiter celles du centre, il faut partir de Havre-Saint-Pierre (HSP). Les îles de l’ouest ne se visitent pas. Elles sont une zone de conservation de la faune et de la flore.
De chacune de ces villes, il faut faire affaire avec un transporteur approuvé par Parcs Canada qui vous conduira sur les îles de votre choix. Ces transporteurs proposent des visites en groupe et des transports personnalisés. Dans ce dernier cas, il vous suffit de convenir d’une heure pour l’aller et d’une heure pour le retour avec le transporteur. Ceci permet de rester plus longtemps sur l’île de notre choix en encore d’y camper. Côté prix, c’est pas donné, surtout pour les transports individuels. Sur chaque île, des interprètes de Parcs Canada proposent des visites commentées en Français et en Anglais.
De chacune de ces villes, il faut faire affaire avec un transporteur approuvé par Parcs Canada qui vous conduira sur les îles de votre choix. Ces transporteurs proposent des visites en groupe et des transports personnalisés. Dans ce dernier cas, il vous suffit de convenir d’une heure pour l’aller et d’une heure pour le retour avec le transporteur. Ceci permet de rester plus longtemps sur l’île de notre choix en encore d’y camper. Côté prix, c’est pas donné, surtout pour les transports individuels. Sur chaque île, des interprètes de Parcs Canada proposent des visites commentées en Français et en Anglais.
À l’ouest de l’archipel
À longue-Pointe-de-Mingan, nous avons fait affaire avec les entreprises Loiselle mais la famille Vibert propose également des services similaires.
Pour le trajet vers les îles, le transporteur fournit de gros manteaux qui font en même temps gilet de sauvetage. Ils ne sont pas superflus même s’il fait beau car une fois en mer, ça souffle ! Sur l’île, on laisse les manteaux sur le quai ou sur la plage et on visite à la légère.
À LPDM, les transporteurs sont plutôt de type « entreprise familiale »; une famille du coin qui a développé son affaire. Pas de gros bateaux, pas de micros pour donner des explications, pas de relations publiques en entrant dans le bateau, mais des chaloupes en bois très bien entretenues, des cahutes sur la plage en guise du bureau et des groupes de 12 personnes max.
Chez la famille Loiselle, les conducteurs de bateaux étaient très sympathiques. Ils connaissent le coin comme leur poche. Ils ont deux bateaux qui font des allers retours vers les différentes iles toute la journée. L’accent de la côte nord étant assez particulier et les nord-côtiers possédant un vocabulaire bien à eux, il se peut que, si vous venez d’ailleurs qu’au Québec, vous ne compreniez pas tout tout tout.
Super visite. On y trouve des colonies de macareux moines et de guillemots. On les approche de très prês. C’est amusant de les voir amerrir, ils sont assez maladroits et donnent plutôt l’impression de se lancer dans l’eau.
C’est également l’île sur laquelle se trouve le phare (qui n’est plus en activité maintenant). Le gardien de phare et sa famille y vivaient à l’année longue.
Dans sa visite, l’interprète aborde ces deux sujets : les oiseaux et la vie quotidienne du gardien et de sa famille. Il y en a donc pour tous les goûts.
Chez nous, c’est la visite qui a le plus plu à Hugo.
Lîle nue
Cette île dégage une impression de bout du monde. C’est de loin ma préférée. On y avait campé en 1994. La nuit, on entendait le souffle des baleines et le ressac des vagues contre les rochers. I.N.O.U.B.L.I.A.B.L.E.
Comme son nom l’indique, aucun arbre ne pousse sur cette île. Elle est trop balayée par les vents. Par contre, on y trouve un certain nombre de monolithes et une grande quantité de fossiles. Il est interdit de marcher à l’intérieur de l’île, il faut absolument utiliser les sentiers côtiers ou la plage.
Cette année, on y est allé dans le cadre d’une excursion (île nue-île aux perroquets). On y a également passé une journée seuls en s’y faisant conduire par un bateau taxi.
Lors de l’excursion, on a suivi la visite de l’interprète qui porte principalement sur la flore et la géologie. La visite est adaptée à tous les publics, même aux enfants qui y trouvent leur compte avec les fossiles.
Pendant notre journée en solo, on s’est baladé sur le littoral, lancer des cailloux dans l’eau, pique-niquer, etc. J’aurais adoré y camper de nouveau cet été.
Les îles du centre de l’archipel
Ce secteur se visite à partir de Havre-Saint-Pierre avec l’entreprise Service Maritime Boréal. Le départ se fait de la marina de HSM. On ne parle plus ici d’entreprise familiale, les bateaux sont plus gros, plus modernes, le personnel plus orienté « visite touristique». Cela n’est tout de fois pas l’industrie des bateaux mouches parisiens. L’équipage et le personnel d’accueil étaient super aimables, compétents et arrangeants.
À la marine de HSP, on trouve différents services en plus des guichets du transporteur : un bureau de Parcs Canada, une expo sur l’archipel, une mini-boutique de souvenirs, des toilettes, une cafétéria ( pas toujours ouverte), un bureau de Tourisme de la région.
L’ile Niapisku
C’est l’île des monolithes et de la forêt boréale. On y est allé dans le cadre d’une excursion, les explications de l’interprète de Parcs Canada était intéressantes mais le groupe était trop gros pour nous (environ 30 personnes). On a préféré déserter pour aller se promener seuls. C’est une option à laquelle il est possible de recourir pour chacune des sites.
À ce que j’en ai su, la visite porte principalement sur la géologie et la formation des monolithes. Le paysage est très beau. La mer, la forêt et les roches et les odeurs d’épinettes mêlées à l’air salin sont un pur délice.
L’île Quarry
Cette île est recouverte par la forêt boréale. Sur le littoral, à l’opposé du débarcadère, on trouve un groupe de monolithes qui forment un ensemble magnifique. Pour y aller il faut traverser l’île, cela prend entre 10 et 15 minutes.
On avait dormi sur cette île également en 94. Durant les trois jours que nous y avions passés, nous n’avions rencontré personne en dehors de quelques baleines, des phoques et des centaines d’oiseaux.
Cette année, nous avons eu un choc…. En arrivant, tout près du débarcadère, 3 ou 4 bateaux privés d’où résonnait de la musique forte étaient stationné, moteur allumé et, sur la plage une dizaine de gars avec des caisses de bières et le verbe haut. Et oui, on était dimanche et certains jeunes du coin avaient décidé, eux aussi, de venir relaxer sur la plage.
Donc, si vous cherchez la solitude, les grands espaces, le calme….. N’allez pas sur les îles le Dimanche.
Encore une fois, on a laissé faire la visite guidé (On avait le même groupe). On est parti à l’opposé du débarcadère par le sentier qui traverse l’île pour aller au regroupement de monolithes. Ces couleurs un peu délavées sont caractéristiques des îles Mingan. Avec le vent, c’est ce que j’en retiens le plus.
Grosse île au marteau
Journée en solitaire à la Grosse île au marteau, juste nous 4. On s’y est fait déposé en matinée et le bateau est venu nous rechercher le soir. On voulait en faire le tour mais certains amas d’énormes rochers nous ont empêchés de passer, même si la carte des marées et les explications des guides avant de partir nous avait assuré qu’on pouvait y passer. Il aurait fallu décaler notre ballade de quelques heures pour pouvoir vraiment en faire le tour. On y a vu beaucoup d’oiseux - notamment des pygargues à tête blanche (l’aigle symbole des États-Unis) et des faucons - et de nombreux phoques.
Les deux jours en solitaires - sur l’île nue et sur la grosse Ile au marteau - nous ont vraiment permis de contenter notre envie de nature, de bout du monde, de solitude et d’éloignement. Nous n’aurions pu la satisfaire juste avec les visites avec excursions, même si celles-ci se déroulent dans des paysages grandioses et sauvages.
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