Nous voilà partis tous les 4 pour une fin de semaine alliant vélo et séjour dans un hôtel très confortable. Direction le Bas-Saint Laurent, sur le bord du fleuve entre Rivière-du-loup et Rimouski.
Phare de l'île-verte |
Terrasse de l'auberge de la pointe |
On a commencé, sous la pluie, par une ballade au marais de Gros-Cacouna, lieu bien connu dans l'actualité québécoise car depuis plusieurs années il était question d'y installer un terminal méthanier. Il n'en a rien été finalement.
Marais de gros Cacouna - Carouge à épaulettes |
On y est retourné deux jours plus tard pour un pique-nique avant de partir. Le soleil était de la partie mais je n'ai encore pas été épatée. Par contre, les amateurs de photos animalières y prendront certainement un grand plaisir au petit matin. En plus des oiseaux, on doit y trouver un bon nombre de renards, lièvres, porcs-épics, etc.
Les bernaches du Canada nous escortent. |
Le lendemain, journée de vélo. Départ du Marais de Gros-Cacouna pour se rendre au village de L'isle verte (sur le continent) et de là prendre le traversier pour se rendre à l'île verte elle-même dont le village principale se nomme Notre-Dame-des-sept-douleurs. On a pris la route verte numéro 1 et c’était splendide.
La route, tantôt piste cyclable tantôt route de campagne longe le fleuve en traversant ce qu'on appelle ici les battures du Saint-Laurent, caractéristique de cette région de Québec. Il n'y avait personne sur la route. Les oies nous ont accompagnés tout le long de la route, on entendait leur bruit si caractéristiques.
Au bout d'un vingtaine de km, la route verte rejoint la 132, une route plus grosse et plus passante pour déboucher au village de l'Isle-verte où se trouve le traversier pour aller sur l'île elle-même. Il y a une possibilité de continuer sur une piste cyclable plus sauvage mais le temps pressait, il n'y a qu'un traversier par jour.....
La traversée pour aller sur l’île dure environ 30 minutes. Le bateau accueille quelques autos, des vélos, des piétons ainsi que des remorques réfrigérées qui livrent les commandes d'épiceries des quelques habitants de l'ile. Les routes de l'île se parcourt très bien à vélo.
À peine arrivés sur l'île, on a l'impression d'être complètement dans une autre dimension, le temps semble passer plus lentement, les gens semblent plus relax. Malheureusement, les traversiers sont dépendants des heures des marées pour aller sur l'île et la quitter, À cette saison de l'année, nous n'avons pu rester que deux heures sur l'île, aucun hébergement n'était ouvert, trop tôt dans la saison. D'ailleurs, même en saison, le nombre de lieux d'hébergement est très restreint.
Les deux sors, nous avons dormi à l'auberge de la pointe. Cet hôtel, figure incontournable de la route 132 à Rivière-du-loup avec ses grosses lettres lumineuses sur la toiture a refait peau neuve et offre un large éventails de chambre et de forfaits qui peuvent convenir à différentes personnes. On a vraiment apprécié d'avoir un chambre avec 4 lits, on a aussi trippé sur le spa et la piscine. Un grand nombre d’hôtel en Amérique du nord ont des spas et des piscine, souvent, ces installations sont un peu voire pas mal désuetes. Ici, pas du tout.
Et la terrasse, superbe, directe sur le fleuve devant les cormorans qui se font sécher les ailes déployées ou les crèches d'eider à duvet.
Les chambres sont réparties dans différents pavillons, leur prix varie en fonction de leur grandeur et de leur situation. Le resto est assez cher, on n'y a pas mangé sauf une fois pour un petit dej et franchement ça valait pas le coup. Il y a des trucs sympas à Rivière-du-loup, notamment le meilleur hamburger que j'ai jamais mangé au resto l'intercolonial
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