samedi 24 septembre 2016

Sentier des cap - Sentier du cap brulé.


Le sentier du Cap brûlé dans le Sentier des caps au cœur de Charlevoix traverse une forêt de pins gris, un secteur où l'on trouve un bon nombre de gros massifs rocheux pour terminer sur un plateau rocheux d'où l'on  peut voir l'Île-aux-Grues et Grosse-île.

Quelques photos pour vous mettre dans l'ambiance.
Le lac Sainte-Tite au départ de tous les sentiers du secteur de Sainte-Tite-des-Caps

L'Île-aux-Grues et Grosses-Îles depuis la fin du sentier.
Le sentier est coté de niveau intermédiaire. Une cote méritée selon moi. Quasiment jamais de plat, plusieurs longues montées, et donc descentes, abruptes, beaucoup de racines qui sortent de terre, beaucoup de grosses roches sur le sentier et un terrain très humide et "bouetteux" rendent la progression parfois "sportive". Ce sont les différentes petites sources qui jaillissent du sol en amont du sentier qui créent les flaques d'eaux et les marres de boues. Donc, prévoyez les chaussures et bas de pantalons adéquates, vous allez revenir très sale !!!!!

Au milieu des pins gris

Le sentier, longé de chaque côté par d'imposants blocs rocheux, prend à un certain moment l'allure d'un canyon,

Le sentier du Cap brûlé est super agréable, très varié et la finale est spectaculaire. En été, il doit certainement y avoir beaucoup de mouches et de moustiques.



Ah oui, on y a trouvé, à l'aller un petit cadeau laissé par un ours, et au retour, un second ! Je ne vous mets pas de photo, vous me comprenez. On a vu très peu de personnes sur le sentier, mais l'une d'elle, qui faisait de la course, avait une cloche à ours.



Le sentier des caps a deux entrées, la première à Sainte-Tite-des-Caps, à environ une heure de Québec, l'autre à Petite-Rivière-Saint-François, à 1h30 de Québec. Les sentiers de courte randonnée se trouvent tous à la première entrée.

vendredi 4 mars 2016

Compétition internationale de ski de fond au Centre ville de Québec

Ski Tour Canada est à Québec aujourd'hui et demain. Les plus grands fondeurs viennent s'affronter au cœur de la vieille ville de Québec.


Je travaille juste à côté. je suis allée y faire un tour ce midi. C'était juste le réchauffement avant les qualifs. La compet passe juste devant le parlement. Le soleil est au RV ce week-end, il ne fait pas froid, il y a des braseros pour les plus frileux et des guimauves à faire chauffer.



Par la suite, un chocolat chaud sur la rue St-Jean juste à côté ! Et hop, un bel après-midi pour presque rien.

samedi 13 février 2016

Sentier de la rivière cachée - Raquette dans le Parc Jacques -Cartier

Retour dans la Parc de la  Jacques-Cartier tout près de Québec pour une ballade en raquette. Une fois de plus me direz-vous, mais pourquoi s'en priver, c'est à côté de chez nous et c'est magnifique ! Et comme la dernière fois, pas beaucoup de nouvelle neige, donc les raquettes sont restées dans la voiture ! Cette fois, on a opté pour le sentier de la rivière cachée, qui longe ... la rivière cachée.



Le sentier est de niveau intermédiaire. Il s'agit d'un boucle qui longe les deux côtés de la rivière. On traverse une première fois la rivière par un pont en bois et à la fin du sentier, on retraverse par un pont de glace. Vu le peu de neige cette hiver, et les températures relativement hautes, il était interdit de franchir le pont de glace.

Carte des sentiers du Parc de la Jacques Cartier

Le sentier ressemble beaucoup à une sentier de cross. Il surplombe la rivière et est très ensoleillé en fin de matinée début d'après-midi. La première partie, jusqu'au pont de bois, est une succession de courtes montées et descentes parfois abruptes qui le rendent très ludique. Sans les raquettes, même si on ne s'enfonçait pas, certaines parties glissaient. Certaines descentes se sont même faits sur les fesses ! J'ai vu des gens avec des crampons mais on s'en ai très bien sortis sans !






À mi-chemin, on peut se réchauffer dans un grand chalet rustique en bois


et profiter de toilettes sèches, dans lesquelles il est interdit de pêcher..... !!!!!


C'est un sentier très sympa, qu'on peut faire avec des enfants ou des personnes qui ne sont pas très en forme. On  y voit parfois des loutres ou des traces de loutres sur la rivière.

Bon allez, une dernière belle photo pour ne pas finir sur une photo de toilettes !

dimanche 24 janvier 2016

Raquettes dans le Parc de la Jacques-Cartier - La tourbière

Petite ballade en raquette la semaine dernière dans le Parc nationale de la Jacques-Cartier, à 30 minutes d'auto de Québec. Après moult hésitation, et devant le manque de neige flagrant cette année, notre choix s'est porté sur le sentier La tourbière. les raquettes sont restées dans le coffre de la voiture. La neige était bien assez tapée pour que nous puissions marcher sans difficultés.

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Par-ci, par-là, etc. Raquettes dans le Parc de la Jacques-Cartier - La tourbière


Le sentier longe la Rivière cachée et la Rivière Jacques Cartier et est très ensoleillé. De niveau facile, il se fait très bien avec des enfants.

Il est possible de faire ce sentier en suivant les informations fournies par L’explorateur Parc Parcours, un application pour mobile de la SEPAQ, l'organisme qui gère et administre les parc nationaux du Québec.

Par-ci, par-là, etc. Raquettes dans le Parc de la Jacques-Cartier - La tourbière
Panneau indiquant la possibilité d'utiliser l'application.
On n'a pas testé l'application. L'idée de se balader en pleine nature avec un cell à la main ne nous plaisant pas du tout.

Il est possible de louer des raquettes à l'accueil du Parc. On peut aussi y trouver des machines distributrices pour des breuvages ou des collations mais rien de bien gros.

mercredi 5 août 2015

Vélo autour de Rivière-du-Loup

Petit retour en arrière sur une fin de semaine bien agréable du mois de mai.... :

Nous voilà partis tous les 4 pour une fin de semaine alliant vélo et séjour dans un hôtel très confortable. Direction le Bas-Saint Laurent, sur le bord du fleuve entre Rivière-du-loup et Rimouski.
Par-ci, par-là etc. - Phare de l'ile verte
Phare de l'île-verte



Par-ci, par-là etc. - route verte à gros cacouna

Par-ci, par-là etc. - Terrasse de l'Auberge de la pointe Rivière-du-loup
Terrasse de l'auberge de la pointe
Cette région n'est pas très développée touristiquement, peu de visiteurs venus de l'étranger s'y arrêtent et pourtant c'est un endroit magnifique.

On a commencé, sous la pluie, par une ballade au marais de Gros-Cacouna, lieu bien connu dans l'actualité québécoise car depuis plusieurs années il était question d'y installer un terminal méthanier. Il n'en a rien été finalement.

Par-ci, par-là etc. - Marais de gros Cacouna - Carouge à épaulettes
Marais de gros Cacouna - Carouge à épaulettes
J'ai trouvé la ballade sympa mais sans plus. La saison, la pluie et l'heure à laquelle nous y étions n'ont certainement pas aidé à pouvoir observer la flore et la faune. On n'est pas monté dans les sentiers qui grimpent dans la partie escarpée.

On y est retourné deux jours plus tard pour un pique-nique avant de partir. Le soleil était de la partie mais je n'ai encore pas été épatée. Par contre, les amateurs de photos animalières y prendront certainement un grand plaisir au petit matin. En plus des oiseaux, on doit y trouver un bon nombre de renards, lièvres, porcs-épics, etc.

Par-ci, par-là etc. - Bernaches du Canada
Les bernaches du Canada nous escortent.

Par-ci, par-là etc. - Bernaches du Canada

Le lendemain, journée de vélo. Départ du Marais de Gros-Cacouna pour se rendre au village de L'isle verte (sur le continent) et de là prendre le traversier pour se rendre à l'île verte elle-même dont le village principale se nomme Notre-Dame-des-sept-douleurs. On a pris la route verte numéro 1 et c’était splendide.






La route, tantôt piste cyclable tantôt route de campagne longe le fleuve en traversant ce qu'on appelle ici les battures du Saint-Laurent, caractéristique de cette région de Québec. Il n'y avait personne sur la route. Les oies nous ont accompagnés tout le long de la route, on entendait leur bruit si caractéristiques.
Au bout d'un vingtaine de km,  la route verte rejoint la 132, une route plus grosse et plus passante pour déboucher au village de l'Isle-verte où se trouve le traversier pour aller sur l'île elle-même. Il y a une possibilité de continuer sur une piste cyclable plus sauvage mais le temps pressait, il n'y a qu'un traversier par jour.....

La traversée pour aller sur l’île dure environ 30 minutes. Le bateau accueille quelques autos, des vélos, des piétons ainsi que des remorques réfrigérées qui livrent les commandes d'épiceries des quelques habitants de  l'ile. Les routes de l'île se parcourt très bien à vélo.






À peine arrivés sur l'île, on a l'impression d'être complètement dans une autre dimension, le temps semble passer plus lentement, les gens semblent plus relax. Malheureusement, les traversiers sont dépendants des heures des marées pour aller sur l'île et la quitter, À cette saison de l'année, nous n'avons pu rester que deux heures sur l'île, aucun hébergement n'était ouvert, trop tôt dans la saison. D'ailleurs, même en saison, le nombre de lieux d'hébergement est très restreint.

Les deux sors, nous avons dormi à l'auberge de la pointe. Cet hôtel, figure incontournable de la route 132 à Rivière-du-loup avec ses grosses lettres lumineuses sur la toiture a refait peau neuve et offre un large éventails de chambre et de forfaits qui peuvent convenir à différentes personnes. On a vraiment apprécié d'avoir un chambre avec 4 lits, on a aussi trippé sur le spa et la piscine.  Un grand nombre d’hôtel en Amérique du nord ont des spas et des piscine, souvent, ces installations sont un peu voire pas mal désuetes. Ici, pas du tout.

 Et la terrasse, superbe, directe sur le fleuve devant les cormorans qui se font sécher les ailes déployées ou les crèches d'eider à duvet.


Les chambres sont réparties dans différents pavillons, leur prix varie en fonction de leur grandeur et de leur situation. Le resto est assez cher, on n'y a pas mangé sauf une fois pour un petit dej et franchement ça valait pas le coup. Il y a des trucs sympas à Rivière-du-loup, notamment le meilleur hamburger que j'ai jamais mangé au resto l'intercolonial

jeudi 27 novembre 2014

La forêt Montmorency : sports d'hiver dans la forêt laurentienne

La première neige est tombée sur Québec il y a quelques jours.... un bonne raison de vous parler des divers endroits où pratiquer des sports d'hiver autour de Québec.

Mon endroit préféré, dans la région, c'est la Forêt Montmorency.



C'est la plus grande forêt d’enseignement et de recherche au monde, elle totalise 412 km2. En plus des activités d’enseignement, on peut y faire de la raquette, du ski de fond, du ski-raquette et pratiquer des activités d'observation de la nature (entre autres l’observation de l’orignal). On y trouve un meute de loups que l'on peut aller entendre les soirs d'été.  

C'est l'un des endroits les plus enneigé du Québec, donc, aucune crainte pour l'ouverture des pistes. Il y fait froid, très froid en janvier et février en matinée, le - 25 Celsius n'est pas rare, mais une fois bien couverts, pas de problème. 

Il est également possible d'y dormir, dans le bâtiment principal ou dans des refuges situés plus ou moins loin du chalet d'accueil.

Et tout cela à 45 minutes de voiture du centre ville de Québec.... 



Il y a des pistes de tous les niveaux et de toutes les longueurs qui satisfont aussi bien les enfants ou les débutants que les skieurs experts. Les pistes sont bien entretenues et la forêt magnifique. On trouve des pistes pour le pas de patin et pour le pas classique.

Location de ski et chaussures sur place pour adultes et enfants et droit d'accès aux pistes. C'est du matériel neuf et il y a un grand choix. 



On peut suivre des sentiers fléchés ou aller ou bon nous semble en s'enfonçant dans le bois. Nos traces indiquent alors le chemin du retour (à condition qu'il ne neige pas bien sur !). Même si c'est plus fatigant, c'est plus agréable de ne pas suive de sentier prédéfinis. On peut voir beaucoup de traces d'animaux, suivre leurs pistes et voir leur lieux de rencontres en observant un grand nombre d'empreintes dans tous les sens avec des restes de bouffe.

Location de raquettes sur place pour adultes et enfants et droit d'accès aux pistes. Matériel neuf et large choix un fois de plus


Il y a un grand lac sur lequel on peut patiner en janvier et février principalement. Très sympa de patiner dehors au milieu des sapins. Mais attention, patin sur le lac veut dire que la surface n'est pas lisse et qu'il n'y a pas de rebords !

Il y a des orignaux, on a eu la chance de voir un énorme mâle une fois sur le bord du lac.

Attention, pas de location de patins !


Il y a un endroit officiel pour glisser mais il est aussi très sympa de glisser dans le chemin qui mène au lac : une longue pente qui serpente à travers les arbres.... j'adore. C'est un must pour nous. Toute journée à la forêt Montmorency se termine sur cette pente !


L'endroit officiel, près du chalet d’accueil est très très pentu, un peu trop pour moi !!!! Mais le reste de la gang adore ! On remonte à pied, de la neige jusqu' en haut des genoux.... une belle et longue descente, ça se mérite !


Attention, pas de location de luges ! L'an passé, j'ai vu des gens qui n'avaient de luges glisser sur les plateaux de la cafet !


On n'a pas encore essayé. C'est prévu pour cet hiver ! Ce sera l'objet d'un prochain article.


Deux solutions : la cafet ou les différentes salles dans lesquelles on peut manger son lunch. 

Il y a deux grands salles avec des grands foyers, des tables, des divans et des fauteuils histoire de relaxer entre le ski et la glissade. 
On peut aussi profiter d'une autre grande salle avec table de ping-pong, billards, tables de Mississippi..plus bruyante mais sympa, pour les enfants surtout.
Pas de micro-onde pour faire réchauffer la bouffe....et distributeur de café infecte. Donc bouffe froide ou thermos.


Nous on préfère apporter notre lunch car la cafet est vraiment super bruyante, il faut faire la fil pour aller chercher sa  bouffe et c'est pas donné. On l'a testée lors des séjours de plusieurs jours mais pour une journée, cela ne vaut vraiment pas le coup. Et à mon grand désarroi... pas d'espresso !


C'est pas le grand luxe mais tout y est. Des chambres de style étudiant, très propres et fonctionnelles, les salles de bain et les toilettes sont à l'étage, super propres aussi. Ambiance camp de vacances. Le soir, les gens se réunissent dans les grandes salles avec cheminées pour bouquiner, jouer à des jeux de sociétés, discuter avec verre de vin, bière ou chips. Si vous recherchez le calme, ce n'est pas là qu'il faut dormir. Il peut arriver d'entendre son voisin de chambre ronfler ou le bébé d'à côté se réveiller le matin tôt. Mais, c'est un super endroit pour se retrouver en famille, entre amis et profiter de la nature, des activités sportives, s'amuser..... juste relax.




Si vous recherchez le calme, l’isolement, c'est là qu'il faut aller. Perdu au milieu de la forêt ! Nous y sommes allés il y a très longtemps, donc, mieux vaut se faire une idée avec le site web. Les refuges ont peut-être changé depuis notre dernier séjour.

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Depuis le 4 juin 2013, la fôret Montmorency est certifiée selon la norme boréale du Forest Stewardship Council (FSC). Cette certification témoigne aux acheteurs des produits issus de la forêt ainsi qu’aux utilisateurs de la Forêt Montmorency que cette dernière est aménagée de façon durable et dans le respect des lois, règlements et des valeurs des utilisateurs multiples des ressources du milieu forestier.

Pour plus d'info : http://www.foretmontmorency.ca/fr/

dimanche 28 septembre 2014

Archipel des iles Mingan : Quelles îles visiter ? Quels transporteurs maritimes utiliser ?

Pour visiter les îles de l’est de l’archipel, il faut partir de Longue-Pointe-de-Mingan (LPDM). Pour visiter celles du centre, il faut partir de Havre-Saint-Pierre (HSP). Les îles de l’ouest ne se visitent pas. Elles sont une zone de conservation de la faune et de la flore.



De chacune de ces villes, il faut faire affaire avec un transporteur approuvé par Parcs Canada qui vous conduira sur les îles de votre choix. Ces transporteurs proposent des visites en groupe et des transports personnalisés. Dans ce dernier cas, il vous suffit de convenir d’une heure pour l’aller et d’une heure pour le retour avec le transporteur. Ceci permet de rester plus longtemps sur l’île de notre choix en encore d’y camper. Côté prix, c’est pas donné, surtout pour les transports individuels. Sur chaque île, des interprètes de Parcs Canada proposent des visites commentées en Français et en Anglais.

À l’ouest de l’archipel

À longue-Pointe-de-Mingan, nous avons fait affaire avec les entreprises Loiselle mais la famille Vibert  propose également des services similaires.

Pour le trajet vers les îles, le transporteur fournit de gros manteaux qui font en même temps gilet de sauvetage. Ils ne sont pas superflus même s’il fait beau car une fois en mer, ça souffle ! Sur l’île, on laisse les manteaux sur le quai ou sur la plage et on visite à la légère.


À LPDM, les transporteurs sont plutôt de type « entreprise familiale »; une famille du coin qui a développé son affaire. Pas de gros bateaux, pas de micros pour donner des explications, pas de relations publiques en entrant dans le bateau, mais des chaloupes en bois très bien entretenues, des cahutes sur la plage en guise du bureau et des groupes de 12 personnes max.




Chez la famille Loiselle, les conducteurs de bateaux étaient très sympathiques. Ils connaissent le coin comme leur poche. Ils ont deux bateaux qui font des allers retours vers les différentes iles toute la journée. L’accent de la côte nord étant assez particulier et les nord-côtiers possédant un vocabulaire bien à eux, il se peut que, si vous venez d’ailleurs qu’au Québec, vous ne compreniez pas tout tout tout.

L’île aux perroquets




Super visite. On y trouve des colonies de macareux moines et de guillemots. On les approche de très prês. C’est amusant de les voir amerrir, ils sont assez maladroits et donnent plutôt l’impression de se lancer dans l’eau.


C’est également l’île sur laquelle se trouve le phare (qui n’est plus en activité maintenant). Le gardien de phare et sa famille y vivaient à l’année longue.



Dans sa visite, l’interprète aborde ces deux sujets : les oiseaux et la vie quotidienne du gardien et de sa famille. Il y en a donc pour tous les goûts.


Chez nous, c’est la visite qui a le plus plu à Hugo.

Lîle nue

Cette île dégage une impression de bout du monde. C’est de loin ma préférée. On y avait campé en 1994. La nuit, on entendait le souffle des baleines et le ressac des vagues contre les rochers. I.N.O.U.B.L.I.A.B.L.E.



Comme son nom l’indique, aucun arbre ne pousse sur cette île. Elle est trop balayée par les vents. Par contre, on y trouve un certain nombre de monolithes et une grande quantité de fossiles. Il est interdit de marcher à l’intérieur de l’île, il faut absolument utiliser les sentiers côtiers ou la plage.





Cette année, on y est allé dans le cadre d’une excursion (île nue-île aux perroquets). On y a également passé une journée seuls en s’y faisant conduire par un bateau taxi.

Lors de l’excursion, on a suivi la visite de l’interprète qui porte principalement sur la flore et la géologie. La visite est adaptée à tous les publics, même aux enfants qui y trouvent leur compte avec les fossiles.

Pendant notre journée en solo, on s’est baladé sur le littoral, lancer des cailloux dans l’eau, pique-niquer, etc. J’aurais adoré y camper de nouveau cet été.




Les îles du centre de l’archipel

Ce secteur se visite à partir de Havre-Saint-Pierre avec l’entreprise Service Maritime Boréal. Le départ se fait de la marina de HSM. On ne parle plus ici d’entreprise familiale, les bateaux sont plus gros, plus modernes, le personnel plus orienté « visite touristique». Cela n’est tout de fois pas l’industrie des bateaux mouches parisiens. L’équipage et le personnel d’accueil étaient super aimables, compétents et arrangeants.

À la marine de HSP, on trouve différents services en plus des guichets du transporteur : un bureau de Parcs Canada, une expo sur l’archipel, une mini-boutique de souvenirs, des toilettes, une cafétéria ( pas toujours ouverte), un bureau de Tourisme de la région.

L’ile Niapisku


C’est l’île des monolithes et de la forêt boréale. On  y est allé dans le cadre d’une excursion, les explications de l’interprète de Parcs Canada était intéressantes mais le groupe était trop gros pour nous (environ 30 personnes). On a préféré déserter pour aller se promener seuls. C’est une option à laquelle il est possible de recourir pour chacune des sites.
À ce que j’en ai su, la visite porte principalement sur la géologie et la formation des monolithes. Le paysage est très beau. La mer, la forêt et les roches et les odeurs d’épinettes mêlées à l’air salin sont un pur délice.






L’île Quarry

Cette île est recouverte par la forêt boréale. Sur le littoral, à l’opposé du débarcadère, on trouve un groupe de monolithes qui forment un ensemble magnifique. Pour y aller il faut traverser l’île, cela prend entre 10 et 15 minutes.




On avait dormi sur cette île également en 94. Durant les trois jours que nous y avions passés, nous n’avions rencontré personne en dehors de quelques baleines, des phoques et des centaines d’oiseaux.
Cette année, nous avons eu un choc…. En arrivant, tout près du débarcadère, 3 ou 4 bateaux privés d’où résonnait de la musique forte étaient stationné, moteur allumé et, sur la plage une dizaine de gars avec des caisses de bières et le verbe haut. Et oui, on était dimanche et certains jeunes du coin avaient décidé, eux aussi, de venir relaxer sur la plage.

Donc, si vous cherchez la solitude, les grands espaces, le calme….. N’allez pas sur les îles le Dimanche.

Encore une fois, on a laissé faire la visite guidé (On avait le même groupe). On est parti à l’opposé du débarcadère par le sentier qui traverse l’île pour aller au regroupement de monolithes. Ces couleurs un peu délavées sont caractéristiques des îles Mingan. Avec le vent, c’est ce que j’en retiens le plus.



Grosse île au marteau

Journée en solitaire à la  Grosse île au marteau, juste nous 4. On s’y est fait déposé en matinée et le bateau est venu nous rechercher le soir. On voulait en faire le tour mais certains amas d’énormes rochers nous ont empêchés de passer, même si la carte des marées et les explications des guides avant de partir nous avait assuré qu’on pouvait y passer. Il aurait fallu décaler notre ballade de quelques heures pour pouvoir vraiment en faire le tour. On y a vu beaucoup d’oiseux - notamment des pygargues à tête blanche (l’aigle symbole des États-Unis) et des faucons - et de nombreux phoques.





Les deux jours en solitaires - sur l’île nue et sur la grosse Ile au marteau - nous ont vraiment permis de contenter notre envie de nature, de bout du monde, de solitude et d’éloignement. Nous n’aurions pu la satisfaire juste avec les visites avec excursions, même si celles-ci se déroulent dans des paysages grandioses et sauvages.